Aujourd’hui mercredi 18 mai a été déclaré jour férié par le gouvernement en raison des élections locales. Dans chaque ville, les sud-africains doivent élire leur maire. La région du Western Cape ou se trouve Le Cap est l’une des seules (voire la seule) ou le DA (Democratic Alliance) gouverne localement. L’ANC reste majoritaire dans les autres provinces. C’est pourquoi le vote d’aujourd’hui a fait l’objet d’une campagne acharnée entre DA et ANC.
L’un des sujets de campagne sur lequel l’attention a été particulièrement porté est celui des « open toilets » (toilettes ouvertes). De nombreux services manquant cruellement dans les townships, le DA a fait construire de nombreuses toilettes ouvertes, allant parfois contre les populations. En effet, les résidents des maisons à côté desquelles ces toilettes ont été construites s’y sont opposés violemment, sachant que peu de temps après, personne ne s’occuperait de leur hygiène. L’ANC s’est en donc pris violemment au DA et à la supposée violation des droits de l’homme de ces résidents. (Récemment cependant, il a été mis au grand jour que l’ANC avait fait exactement la même chose dans un township de la province de Free State).
Le DA est vu par beaucoup comme le « parti des riches », s’occupant uniquement des problèmes des plus aisés au Cap, tandis que l’ANC est critiqué pour ses promesses éternelles depuis maintenant plus d’une décennie, ainsi que pour la corruption au sein du parti.
La candidate du DA est Patricia de Lille ; et le candidat de l’ANC (supporté par le syndicat COSATU et le parti communiste SACP avec lesquels il forme l’alliance tripartite) est Tony Ehrenreich.
Il est intéressant de parler a quelques sud africains et de voir leurs opinions politiques. Pour beaucoup, voter ANC semble automatique ; il s’agit d’une tradition familiale et voter pour un autre parti semble impensable. L’ANC bénéficie toujours de son héritage de « parti de libération ». Cependant, dimanche en visitant une famille à Khayelitsha, la réponse à la question « allez-vous voter ? » a eu droit à un haussement des épaules et à ces mots « promises, promises, always promises ».
L’un des sujets de campagne sur lequel l’attention a été particulièrement porté est celui des « open toilets » (toilettes ouvertes). De nombreux services manquant cruellement dans les townships, le DA a fait construire de nombreuses toilettes ouvertes, allant parfois contre les populations. En effet, les résidents des maisons à côté desquelles ces toilettes ont été construites s’y sont opposés violemment, sachant que peu de temps après, personne ne s’occuperait de leur hygiène. L’ANC s’est en donc pris violemment au DA et à la supposée violation des droits de l’homme de ces résidents. (Récemment cependant, il a été mis au grand jour que l’ANC avait fait exactement la même chose dans un township de la province de Free State).
Le DA est vu par beaucoup comme le « parti des riches », s’occupant uniquement des problèmes des plus aisés au Cap, tandis que l’ANC est critiqué pour ses promesses éternelles depuis maintenant plus d’une décennie, ainsi que pour la corruption au sein du parti.
La candidate du DA est Patricia de Lille ; et le candidat de l’ANC (supporté par le syndicat COSATU et le parti communiste SACP avec lesquels il forme l’alliance tripartite) est Tony Ehrenreich.
Il est intéressant de parler a quelques sud africains et de voir leurs opinions politiques. Pour beaucoup, voter ANC semble automatique ; il s’agit d’une tradition familiale et voter pour un autre parti semble impensable. L’ANC bénéficie toujours de son héritage de « parti de libération ». Cependant, dimanche en visitant une famille à Khayelitsha, la réponse à la question « allez-vous voter ? » a eu droit à un haussement des épaules et à ces mots « promises, promises, always promises ».
Partout, la priorité reste le "service delivery" dans un pays ou des millions de gens vivent encore dans les bidonvilles.